
De gauche à droite : Carol Grieco et Kathy Manzo promènent leurs chiens dans un parc communautaire. Ces deux amies de toujours se sont rencontrées au travail en 1973 et se soutiennent mutuellement depuis.
La Journée mondiale de la santé mentale, qui aura lieu le 10 octobre, nous rappelle que le bien-être ne se limite pas à la santé physique. Il repose aussi sur les rapports sociaux, le fait d’avoir un but et l’appartenance à une communauté. À l’Association nationale des retraités fédéraux, nous voyons ces valeurs s’incarner chaque jour parmi nos membres et nos bénévoles.
Alors que les Canadien·ne·s vivent plus longtemps, les recherches confirment l’importance cruciale des rapports sociaux pour la santé mentale et physique. L’article « La force de l’amitié » du magazine Sage présente l’histoire de Carol Grieco et Kathy Manzo. Ces deux anciennes collègues et amies pour la vie se sont rencontrées au travail en 1973 et se soutiennent mutuellement depuis cinquante ans, à travers les hauts et les bas de la vie. Les experts affirment que des amitiés comme la leur peuvent prévenir la dépression, renforcer la résilience et même réduire les risques de maladies chroniques.
Les rapports sociaux sont la pierre angulaire du bien-être
En vieillissant, maintenir des amitiés et des relations sociales exige une certaine volonté, surtout après la retraite ou des changements majeurs dans la vie. Les recherches montrent que les personnes qui interagissent avec leur famille, leurs ami·e·s et leurs voisin·e·s sont plus heureuses, plus résilientes et moins susceptibles de souffrir de solitude — une préoccupation croissante chez les personnes aînées.
La bonne nouvelle? Les membres de Retraités fédéraux comprennent fort bien l’importance de la communauté. Dans toutes nos sections, les bénévoles et les membres trouvent de l’amitié et un but, grâce à la défense des intérêts, aux activités sociales et aux expériences partagées. Ces rapports sociaux renforcent non seulement notre association, mais aussi la santé mentale de nos membres.
Étendre cette bienveillance aux personnes qui ont servi
Ce même sentiment de compassion et de valorisation des rapports sociaux est essentiel pour les vétéran·e·s canadiens, qui affrontent souvent des défis uniques en matière de santé mentale à leur retour à la vie civile. Beaucoup vivent dans l’isolement, souffrent de blessures ou subissent une perte d’identité, ce qui souligne que le bien-être mental est une responsabilité partagée.
Pour les femmes vétéranes, le parcours peut être encore plus complexe. Trop souvent, leurs histoires sont ignorées et leur service est invisible. La création d’espaces où elles se sentent comprises et soutenues est l’une des façons qui nous permettent de rendre hommage à leurs contributions et de renforcer le tissu de nos communautés.
Comme le souligne notre entrevue avec la nouvelle ministre d’Anciens Combattants Canada, Jill McKnight, le gouvernement fédéral s’est engagé à améliorer l’accès aux soins, notamment pour les femmes vétéranes et les vétéran·e·s à risque d’itinérance. Retraités fédéraux continue de revendiquer des programmes et des mesures de soutien qui protègent la santé mentale, le bien-être et la dignité des vétéran·e·s. Prendre soin des personnes qui ont servi et veiller à ce qu’aucune ne soit laissée pour compte, c’est aussi prendre soin de nos communautés.
Une responsabilité partagée
Que ce soit par l’amitié, le bénévolat ou la défense des intérêts, nous avons tous et toutes un rôle à jouer pour soutenir le bien-être mental. Le simple fait de prendre un moment pour vérifier comment vont les autres — et nous-mêmes — peut changer bien des choses.
En cette Journée mondiale de la santé mentale, rendons honneur aux relations qui nous ramènent à ce qui compte vraiment. Des amitiés nouées au travail à l’engagement collectif pour prendre soin de nous tous et toutes mutuellement, ce sont nos rapports sociaux qui nous rendent plus forts. Ensemble, nous pouvons créer des communautés qui reconnaissent, soutiennent et valorisent chaque membre.